di Samuel Cogliati

• 2 maggio 2022 • 

Dans son livre “L’antropocène contre l’histoire. Le réchauffement climatique à l’ère du capital” (La fabrique éditions, 2017), le géographe Andreas Malm explique clairement comment une énergie gratuite, neutre et renouvelable telle l’eau a été supplantée au profit du charbon (alimentant la vapeur) au cours du XIXe siècle.

Pourtant moins onéreuse, non polluante et inépuisable, l’eau a été écartée comme source de propulsion de l’industrie textile parce que le charbon permettait de disposer d’une main d’œuvre facile à contrôler et à remplacer, même en cas de grève, au sein des villes (alors que l’énergie hydraulique contraignait à s’implanter dans les campagnes). Premier exemple de délocalisation. De plus, la vapeur permettait d’accélérer le rythme de travail.

Le capitalisme britannique d’il y a 200 ans a ainsi fait le choix définitif de l’économie et du capital fossiles, enclenchant la spirale de réchauffement climatique, pour des raisons de marge de profit.

Nel suo libro “L’antropocène contre l’histoire. Le réchauffement climatique à l’ère du capital” (La fabrique éditions, 2017), il geografo Andreas Malm spiega chiaramente come un’energia neutra, gratuita e rinnovabile come l’acqua sia stata soppiantata a vantaggio del carbone (che alimentava le macchine a vapore) nel corso dell’Ottocento.

Per quanto non inquinante, meno costosa e inestinguibile, l’acqua fu scalzata quale fonte di propulsione dell’industria tessile perché l’adozione del carbone consentiva di disporre di una manodopera facile da controllare e da sostituire, anche in caso di sciopero, nel cuore delle città (mentre la propulsione idraulica costringeva a insediare le fabbriche nelle campagne). Primo esempio di delocalizzazione. Inoltre il carbone/vapore permetteva di accelerare a piacere i ritmi di lavoro.

Il capitalismo britannico di 200 anni fa optò così definitivamente per l’economia e il capitale fossili, innescando la spirale di surriscaldamento climatico, per ragioni di margine di profitto.

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